1er prime • entrée des candidats dans la maison

♠ GRAND MANITOU Messages : 100 Date d'inscription : 18/06/2010

Ici Le Maitre du Jeu,

BIENVENUE DANS LA VILLA

Il est temps pour vous de faire vos premiers pas au sein de la villa d’Around the World. Pour cette première soirée plus que spéciale, la production vous offre bien évidemment le champagne qui se trouve actuellement dans le cellier. Tachez d’en profiter. Le Maitre du Jeu souhaite également vous souhaiter bonne chance à tous.

L’aventure commence maintenant.

C’est tout pour le moment

HJ : Votre premier post se fait donc ici. Dés que votre nom a été prononcé, vous pouvez poster dans le sujet. Les réponses courtes et rapides sont fortement conseillées afin que les choses avancent rapidement.

Ces derniers jours avaient été de la pure folie. La sélection pour Around The World, les aurevoirs -déchirants- à ma famille et mes amis, le vol pour Paris puis Nice alors que j'ai une trouille bleue de l'avion, les jours passés à donner des interviews pour des magazines et enfin cette journée passée à me faire habillée, coiffée, maquillée, tout cela m'avait à la fois exténuée et excitée. J'étais la première à entrer dans la maison, certainement parce que j'étais française... La raison ne m'importait pas plus que cela. J'étais dans la limousine qui devait faire deux cent mètres pour arriver jusqu'à la villa. J'entendais les cris de la foule à travers l'habitacle du véhicule, mais mon cœur battait encore plus vite et plus fort. J'étais nerveuse, nerveuse de faire une boulette ou que la bretelle de mon soutien-gorge lâche -ce genre de choses arrive toujours au mauvais moment. Le chauffeur me demanda de sortir, c'était le moment de mon quart d'heure de gloire. Une fausse valise en plastique dans la main, j'ouvrai la portière et fût aveuglée par les flashs des appareils photos. Ma mini-robe pailletée reflétait chaque clics des appareils. Mon plus beau sourire éclaira mon visage et je marchai le long du tapis rouge, concentrée sur la porte, évitant au passage de me faire accrochée par la main d'un des spectateurs plantés tout autour de moi. Avant d'entrer dans la maison, je me retournai et fit un signe machinal au public.

Le sas était étrangement calme, et extrêmement bien isolé. Je respirai à fond, calmant mes nerfs avant de faire une crise cardiaque. Au bout de quelques minutes, j'entrai enfin dans la villa où j'allais passer au moins une belle semaine de vacances. Du moins je l'espérais. Tout était calme, on pouvait néanmoins entendre, comme un bruit de fond, les clameurs du public. Je posai ma valise dans un coin, et allai m'assoir sur un transat en attendant le prochain candidat.

Impatient de rentrer dans la maison, Lucio avait tout au long de sa présentation, sautillé sur place, prêt à bondir dés qu’on prononcerait son prénom. A vrai dire, il avait un mal fou à contenir son énergie débordante, qui plus est dominé par son empressement. Il était excité à l’idée de voir enfin les têtes qu’il allait côtoyer durant son séjour et ça se voyait. Comme d’habitude, l’italien portait une chemise et un jean, le tout agrémenté par une paire de lunette de soleil posté sur sa tête. Fier comme un pape, il avait sauté de la limousine, risqué un regard vers sa camarade : une beauté tout droit sorti d’Argentine puis s’était dirigé vers le sas. Il allait faire des jaloux, c’était certains. Une fois à l’intérieur du sas, il respira à fond, large sourire aux lèvres et pénétra ensuite dans la maison, arrivant directement dans le jardin. Géant. Lucio, étonnamment, se trouva bouche bée devant la villa qui se dessinait devant lui. Il en connaissait plus d’un qui aurait donné cher pour se retrouver ici même.

Finalement, l’Italien fit un rapide tour d’horizon pour poser son regard sur le groupe de candidats qui s’était formé un peu plus. Il posa sa valise dans un coin et se dirigea d’un pas enthousiaste vers le groupe. « Et voilà l’Italie. » Il sonda chaque personne du regard et lâcha. « Lucio. »

La foule était en plein délire, Andrea n’avait pas l’habitude d’être accablée de la sorte, et cela la mettait presque mal à l’aise. Pourtant, un sourire était omniprésente sur ses lèvres lorsqu’elle était descendue de la limousine, puis s’était dirigée vers les coulisses de l’émission, là où gravitaient tous les techniciens. Le SAS. Elle était accompagnée d’un certain Sotírios, elle lui sourit, avant de pousser la porte. Elle n’était pas la première candidate à faire son entrée dans la villa, elle le savait. Plusieurs de ses nouveaux colocataires étaient déjà présents. Elle s’approcha d’eux, en compagnie du grec, puis se présenta, un sourire toujours sur ses lèvres. Ce n’était pas un faux, là juste pour se donner un air sympathique, c’était un sourire sincère, Andrea avait toujours été ainsi. Elle était commerçante après tout, elle se devait d’accueillir ses clients comme il le fallait. « ¡Hola ! » Elle marqua une pause, avant d’enchaîner. « Comme vous l’avez compris, je suis espagnole, je m’appelle Andrea. » Elle parcourut le jardin du regard, puis remarqua un buffet un peu plus loin. « Ouah, il y a carrément un buffet, ça commence bien ! » Elle rit.

Les choses allaient trop vite pour Soto qui semblait plutôt stressé. Les mains moites, il avait fait le trajet en se récitant intérieurement la suite PI, histoire de se calmer avant d’entrée les deux pieds dans la fausse aux lions. Après tout, l’émission de téléréalité dans laquelle il se trouvait maintenant, était loin d’être son terrain de jeu préféré. Loin de son ordinateur, Soto semblait perdu comme si au fond on venait de percer la bulle dans laquelle il vivait depuis 19 ans.

Il se retrouva pourtant vite confronté aux grandes joies du succès de l’émission. Par chance, Andrea – apparemment espagnol – l’entraina avec elle dans le sas. Ouf. On entendait plus les hurlements incessants des français. Drôle de population. Une fois à l’intérieur, les pieds posés sur le gazon du jardin, Soto suivit sans trop de conviction l’espagnol vers les autres candidats. Nom de dieu, la production les avait pêchés où ? Il soupira et écouta les présentations se faire, sans broncher. Non, en faite. Il pensait plutôt aux bruits des touches de son clavier lorsqu’il tapait frénétiquement dessus. D’un point de vue du geek .. c’était apaisant.

Il fait au moins huit mille degrés dans cette limousine. Je transpirerais moins si les sièges n'étaient pas faits de cuir et si je n'avais pas un pantalon aussi serré. Mon t-shirt blanc, col en V, salue le débardeur plongeant de la jeune femme présente à mes côtés. Elle fait quatre kilos toute mouillée et possède les jambes d'Adriana Karembeu -oui, j'ai travaillé ma culture française. Je croise son regard l'espace d'une seconde, le temps d'un sourire crispé puis la laisse sortir du véhicule selon les consignes d'un Malabar frénétique en costard clinquant. Nous ne croisons que très peu de gens. Un chemin tout tracé vers une salle blanche et silencieuse. A peine le temps de sentir l'amour naissant du public. Je ferme la porte derrière moi, repoussant à plus tard mes envies de faire le show comme la rock star qui gronde en moi.

Je me présente rapidement une fois enfermé avec la belle blonde. En effet, même avec ses échasses, j'avais presque les yeux vers le ciel quand la girafe me souffle son nom, Erica. Je reconnais tout de suite son accent australien prononcé et lui fait remarquer. Pas le temps de sympathiser plus, la porte s'ouvre sur un joli jardin. Les pieds dans le gazon, j'analyse les environs. Je lâche un "Wow" devant la beauté de la propriété qui était désormais nôtre. Mes yeux se baissent sur un petit groupe de -jolis- personnages regroupés autour des transats. Avec gourmandise, je fais la bise à une petite brune à l'accent espagnol, serre la paluche d'un grec un peu coincé, échange des salutations courtes avec les dénommés Lucas, Lucio et Aurora. Mes phalanges se font un plaisir d'aller se poser sur l'épaule de la dernière inconnue, une magnifique brune au français impeccable. "Aaron" lui soufflais-je après avoir déposé mes lèvres sur sa joue. Très bonne entrée en matière, j'étais pour sur, en très bonne compagnie.

Spoiler:

La France, pays tant vanté pour sa cuisine, sa haute couture et la classe des femmes qui y habitent. Apparemment, Barbarella ne devait pas avoir entendu parler de cette France là, où les gens tiraient tous la gueule et où les filles étaient toutes habillées de la même façon. Elle qui avait entendu de si bonne chose sur ce pays qui était censé être un véritable terrain de jeu pour la brune aux jambes immenses, pour le coup, elle était genre hyper déçue. Heureusement que ce jeu offrait un petit pactole à celui qui gagnait, parce que sinon Barbarella ferait direct ses valises et rentrerai direct dans son pays natal, les États Unis. Mais la question n'était pas là. Elle s'était engagée dans cette aventure et elle allait la finir, ça vous pouvez me croire!

Le soir de la première de l'émission, Barbarella était on ne peut plus sereine. Elle avait enfilé une robe beige pailleté, révélant largement sa poitrine et ses jambes interminables. Les stylistes avaient vraiment fait un très bon choix, totalement le style de Miss US. Sa coiffure était, comme à son habitude, énorme. Bourrée d'extensions, elle ressemblait presque à une version plus féminine d'une de ses Drag Queen que l'on retrouve dans des cabarets gays. Mais bon, Barbarella aimait tout ce qui était gros et les cheveux ne faisaient pas exception: the bigger's the better!
Lors de l'annonce de son arrivée, les photographe prenaient des milliers de photos d'elle et de sa partenaire, une Russe apparemment. celle-ci était mignonne, mais loin d'être bavarde. Une fois rentrée dans le sas, la brune décida d'entamer la conversation.

"Hmm hmmm giiiirl, souris un peu, on dirait que tu vas enterrer ton grand père!" La belle brune donna un léger revers sur l'épaule frêle de la Russe, avant de reprendre: "Alors tu viens de Russie? J'espère que t'as ramené ton stock de Vodka chérie."

La brunette aux gros seins éclata de rire, et ça n'allait pas être la dernière fois. Puis, le sas s'ouvrit. La première vue sur la maison était pas mal du tout, on se serait cru dans un véritable hôtel de luxe et pas le motel pourri dans lequel Barbarella retrouve ses amants! une fois rentrée, la brune lâcha totalement sa partenaire et se dirigea vers le petit groupe de personnes déjà présentes.

"Hey hey heyyyyyy, Party's here!" Barbarella s'avança rapidement, et salua tout le monde, avec un hug, tout droit venu de Californie. "Moi c'est Barbarella et non, je ne suis pas une transsexuelle, malgré mon nom." Elle éclata de rire une nouvelle fois. Barbarella avait un rire qu'on ne pouvait pas oublier, le genre de rire qui vous reste en tête pendant toute votre vie. " J'viens du pays le plus puissant du monde et le plus consommateur d'auto bronzant, vous avez deviné lequel?" La brune savait tout de suite qu'ils allaient savoir d'où elle venait; déjà grâce à son accent, mais aussi ses manières, typiquement Californienne

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CONNEXION AVEC LA MAISON

Ici le Maître du Jeu,

Le Maître du Jeu tient tout d'abord à vous féliciter de votre sélection et compte sur vous pour animer comme il se doit la maison, ainsi que de représenter votre pays le mieux que vous pouvez. Mais ce n'est pas tout. En effet, Tómas et Samantha sont les derniers candidats à intégrer la villa ce soir. Vous l'avez compris, deux nouveaux candidats feront leur entrée dans le jeu au prochain prime.

C'est tout, pour le moment.

Spoiler:

Le jour où Samantha a annoncé à sa famille qu’elle comptait participer a une émission télé-réalité, ils n’ont pas été ravis, leur visage montrait même une certaine déception comme s’ils croyaient que leur petite fille n’oserait jamais participer a un tel truc. Cependant, dans le fond, ils avaient encore de l’espoir que celle-ci ne soit pas prise ou que finalement elle décide de ne pas y aller, mais le jour où celle-ci a eu la confirmation comme quoi elle allait réellement y participer ce fut le bonheur pour Sam et un moment de déception pour toute sa famille. Samantha n’arrivait pas à comprendre en quoi c’était une mauvaise chose, en quoi cela pourrait nuire à sa réputation – quoi qu’elle se demande si elle en a vraiment une -. À chaque fois qu’elle essayait de leur demander où était le mal, ils se contentaient de changer de sujet. Une semaine avant le grand jour, Samantha était particulièrement nerveuse, elle avait cette boule au ventre, et puis, elle avait aussi hâte de voir les têtes de ses camarades qui allaient l’accompagner tout au long de cette aventure. Elle attendait vraiment beaucoup de choses de cette émission, vraiment beaucoup de choses.

Le soir du prime était enfin arrivé, et même si Samantha avait fait sa valise et prévu les choses presque une semaine avant elle avait toujours cette impression d’avoir oublié quelque chose, quelque chose d’important qu’elle en allait avoir besoin. Une fois dans le SAS, Samantha était accompagnée d’un charmant brun aux yeux forts bleus et même si elle voulait commencer un quelconque dialogue avec celui-ci, la boule qu’elle avait au ventre l’en empêchait. Une fois les portes de la villa ouverte, Samantha était littéralement sur le cul. « Waouh ! » Le jardin était énorme et particulièrement bien décoré. Celle-ci s’empressa alors de rejoindre les autres concurrents qui étaient déjà arrivés et c’est avec un grand sourire aux lèvres qu’elle se présenta. « Samantha et je représente l’Angleterre » Même si elle parlait un français presque correct on pourrait encore distinguer un petit accent british derrière. « C’est magnifique. »

Spoiler:

C'était comme être la maîtresse de maison. J'étais arrivée la première, en plus d'être originaire du pays organisateur, et j'accueillais chaque nouveau futur occupant comme s'il venait d'entre chez moi. Ils avaient tous l'air de sortir de magazines, ou du téléviseur. Entre un mannequin aux cheveux en plastiques qui avait l'air de trop vouloir plaire aux caméras et la British coincée et super gentille en apparence, j'avais l'impression de réellement regarder un remake du Loft, version 2010. Les choses n'avaient pas l'air d'avoir changées mais je me disais que je pouvais certainement changer les choses. Et si cette année, ce n'était pas la grande blonde refaite qui gagnait le jeu? Je croyais en moi, bien entendu, pour diverses raisons, mais je n'en étais pas encore là. Je venais à peine d'entrer, je devais peut-être déjà faire connaissance avec les candidats. Chacun arrivait deux par deux, ce qui m'étonnait, étant donné que j'avais été seule dans ma limousine. Finalement, aucune de ces personnalités m'étonnaient vraiment. Pour avoir déjà été téléspectatrice d'émissions françaises dans le genre, je pouvais assurer que cette promotion n'avait rien d'original. Je fus tirée de mes pensées par l'arrivée d'une brune aux jambes jusque là qui vint se planter devant le groupe, nous gratifiant d'une exubérance qui me donnait déjà mal à la tête. Cette Barbarella-là n'avait absolument rien à voir avec Brigitte Bardot, l'actrice qui avait inspirée l'originale. Elle me serra dans ses bras et déjà ses énormes seins refaits m'empêchaient de respirer.

"La Chine?" demandai-je, un brin ironique. Un petit rire vint couvrir ce qui, je l'espérais, n'allait pas passer pour une insulte aux yeux de la Playmate en devenir. "Moi c'est Jazzy. Je suis française. Je suppose que je n'ai aucun compatriote parmi vous..." J'articulais un peu exagérément, histoire que tout le monde comprenne le mot compliqué que je venais d'employer. C'est alors qu'un grand brun vint me faire la bise, c'était le premier jusqu'ici à venir déposer un baiser sur chacune de mes joues. Il se présenta et je lui répondis avec un sourire. "Bon et bien on devrait peut-être attaquer la bouteille, non?"

Spoiler:

L'état de Lucas avant d'entrer dans le jeu était tel celui d'un gamin la veille de Noel, impatient d'ouvrir ses cadeaux et de jouer avec. Il avait soigné son look, chose qui ne lui était pas trop difficile étant plutôt adepte d'un certain mode d'habillement dans le coup, et avait opté pour une certaine sobriété classe. Du clair en grande partie, faisant ressortir son doux bronzage et la noirceur de ses cheveux.

A peine eut il le pied posé sur le tapis rouge qu'il décrocha à la foule son sourire de tombeur ! Il fit signe à l'assemblée, passa quelques minutes à poser et à s'amuser devant les photographes avant d'enfin prendre le chemin de la villa. Cette dernière était somptueuse mais Lucas n'était pas du genre à s'émerveiller facilement concernant l'architecture. Cuba représentant l'une des mines les plus riches en ce domaine, il savait apprécié cet art hors du commun à sa juste valeur sans en tomber dans l'excès. Non ce qui l'intéressait plus encore que les briques sur sa tête ou le buffet bien servit, fut ses partenaires de jeu !!

Il y avait là une jolie brochette de candidates et candidats qui n'avaient probablement pas été choisis pour être les plus moches ! Son sourire s'accentua à la vue de la gente féminine et notre beau cubain entra sans plus tarder dans le vif du sujet !

Hola Compadres ! Moi c'est Lucas de Cuba. Ravis de vous rencontrer et de partager cette aventure en votre compagnie. Le brun s'avança entreprit de faire la bise à chacune des ladies présentes et serra virilement la main des hommes. Son pas était vif, son regard " au taquet " (comme dirait les français) et son moral, de manière générale, au plus haut ! Répondant à l'appel de Jazzy il continua : Excellente idée ! Et je te libère de la lourde tâche du débouchage. Lucas attrapa la bouteille, l'ouvrit d'un geste expert et la leva tel un trophée aux yeux de tous. Amenez vos verres les gars !

Alors que les discussions s’engageaient à droite et à gauche, Soto lui se trouvait comme d’habitude en retrait. Jusqu’à ce qu’une barbi en puissance n’arrive, gonflant ses seins siliconés telle un péon en besoin de parade. Le grec la regarda donc attentivement, cherchant sur son visage des traits d’intelligence mais rien ne lui vain. Elle se présenta ensuite et pour la première fois depuis son entrée, un faible sourire se dessina sur ses lèvres. Elle avait carrément un drôle de nom. Facile à retenir en tout cas. Puis, elle leur proposa une devinette sur son pays d’origine. Pas bien difficile que de savoir que les filles dans son genre venaient des Etats-Unis. Soto observa alors chaque candidat mais aucun n’avaient l’air décidé à répondre. A part peut être la française – Jazz ou quelque chose comme ca – qui annonça fièrement la Chine. Blague ? « Les Etats-Unis. » murmura t-il, plus à lui-même qu’autre chose. Elle n’avait surement pas entendu puisque la plupart de ses congénères parlaient fort et surtout trop. Lucas ouvrit ensuite le champagne. Une mine dégoûtée s’afficha aussitôt sur le visage de Soto. « J’aime pas le champagne. » Il soupira. Il n'avait de toute façon jamais touché une goutte d'alcool. « Il y a pas autre chose ? Du coca ? »

Juste après mon entrée, une brune typiquement hispanique fit son arrivée accompagnée d’un mec, qui n’avait pas l’air d’être à sa place. Je décidais donc et ceci assez rapidement, de me concentré sur l’espagnol. Non pas que le mec avait l’air chiant – quoi que – mais la brune avait des courbes qui obligeaient mon regard à se poser sur elle. Andrea. Je rangeais son prénom dans un coin de ma tête, associant l’Espagne à Andrea. Mais je n’eus pas le temps de me présenter qu’elle se dirigeait déjà vers le buffet. Puis un autre mec arriva. Son accent américain me fit doucement sourire. Celui-ci d’ailleurs, attaquait déjà la française. Il ne perdait pas une seconde celui-là. Aaron. Andrea. Jazzy. Lucas. Ils y avaient bien trop de noms pour les mémoriser tous et surtout les accorder avec le bon pays. Finalement et alors que j’essayais d’entamer la conversation avec l’espagnole, une autre américaine débarqua dans le jardin. Refaite de la tête aux pieds. Mon regard s’attarda un instant sur ses seins.. trop gros pour être vrai puis mes yeux se levèrent vers son visage, là aussi, plutôt attrayant. Un sourire se figea sur mes lèvres et je l’écoutais comme mes autres camarades, se présenter. Barbara quoi ? Je n’avais rien compris. Elle parlait beaucoup trop vite pour moi, même si mon français était correct. Son accent n’aidait pas non plus à la compréhension. Américaine pure souche, je ne pouvais que le constater. Une autre demoiselle fit ensuite son apparition, so british mais là encore, je décidais de passer sur un autre visage.

Et enfin le moment que j’attendais temps arriva. Lucas, en parfait gentleman, se proposa pour ouvrir la bouteille de champagne enfin plutôt les. D’une main experte, il fit sauter le bouchon et pour m’amuser, je suivis celui-ci du regard jusqu’à ce qu’il tombe quelque mètre plus loin sur la pelouse. Beau lancée. J’attrapai alors rapidement deux coupes. « J’espère que tu aimes le champagne. » soufflai-je à Andrea avant d’avancer vers Lucas, tendant les deux coupes pour qu’il les remplisse. « Aller mec, remplit moi ça ! » lançai-je au cubain alors que le mec coincé qui était entrée avec l’espagnol faisait sa mijaurée.

Spoiler:

Le grand soir était arrivé, Aurora venait de quitter son pays d'origine, l'Argentine, afin de participer à un nouveau jeu télévisé en France. Elle ne se sentait pas trop dépaysée puisqu'elle est souvent venu en France, durant ses vacances et qu'elle est limite bilingue. Je dis bien limite car elle ne connaît pas non plus tout le vocabulaire et toute la grammaire de la langue Française. Pour son entrée dans la maison, elle était accompagnée d'un Italien, plutôt charmant mais qui n'arrêtait pas de gigoter. D'ailleurs, il avait l'air tellement pressé que notre belle Argentine s'imagina qu'il avait juste hâte d'aller inaugurer les toilettes. De ce fait, elle se colla à la vitre, à l'opposé de lui, et prête à sortir au cas où il se ferait dessus.
Lorsque Rory entendit son nom, elle quitta la voiture, munit de sa fausse valise en plastique à l'effigie de l'émission et vêtue d'une simple petite robe de soirée violette, qui faisait parfaitement l'affaire pour un premier prime. Son teint vira au rouge lorsque la foule l'accueillit et elle s'empressa de rejoindre le sas, sans faire attention aux photographes. Lorsqu'elle rejoignit la villa à la suite de Lucio, ses yeux s'écarquillèrent et lui donnèrent l'air d'un poisson rouge. Pas mal du tout, mais à peine entrée, et maladroite comme elle est, elle donna un coup de pied dans une petite lampe qu'elle s'empressa ensuite de ramasser, sous le regard des autres puis elle adressa à tout le monde un geste de la main, suivit d'un grand sourire.

- Salut, je suis Aurora !

Elle fit ensuite attention à bien retenir le nom des personnes avec qui elle allait vivre. Un défilé de belles personnes. Elle fut surprise par le câlin de la jolie brune, Barbarella. Peace and Love ? Puis, elle tendit son verra afin qu'on le lui remplisse de champagne. « J’aime pas le champagne. ». Elle se tourna vers le garçon qui, à peine arrivé dans la maison, venait de se plaindre. Un certain Sotirios.

- Comment peux-tu ne pas aimer le champagne ? C'est vrai quoi, cette boisson est tellement... Enthousiaste, et ayant l'habitude d'utiliser la gestuelle lorsqu'elle s'exprime, Aurora pencha son verre d'un geste vif et le champagne se versa sur le tee shirt de Sotirios. Elle s'empressa de prendre une serviette pour l'essuyer, un peu brutalement. Ohlala je suis vraiment vraiment désolée!

Andrea avait donc remarqué qu’il y avait un buffet, dans un coin du jardin, lorsque de nouveaux candidats firent leur entrée dans la villa. Elle regarda donc les différents candidats se présenter, notamment cette brune à forte poitrine. Cela commençait bien. Elle prit dans ses bras chaque candidat, ce qui surprit l’espagnole, qui ne le montra pas. Très vite, l’américaine –du moins, c’était ce que pensait Andy-, parla très fort, et lança une devinette. Andrea ne prit pas la peine d’y répondre, de nouveaux candidats venaient de faire leur apparition. Une anglaise se présenta, et Andrea lui fit un grand sourire lorsque celle-ci complimenta la maison. « Je suis bien d’accord avec toi, et encore, nous n’avons pas vu l’intérieur de la villa. Ca promet, je crois ! » Une demoiselle typée se présenta ensuite, elle s’appelait Jazzy. Ah, voilà donc la française, c’était après tout inévitable qu’il y en ait une dans la maison. Elle proposa d’ailleurs d’ouvrir le champagne. « Très bonne idée. » dit-elle, en même temps que le cubain, qui prit l’initiative de s’occuper de la bouteille, et de servir les candidats. Lucio, l’italien, si la mémoire de la jeune hispanique était bonne- semblait s’intéresser à Andrea. Après tout, il fallait bien se concentrer sur quelques personnes, ils n’étaient peut-être que douze –le Maître du Jeu avait fait une annonce, deux nouveaux candidats feraient leur entrée dans la maison la semaine prochaine, cela promettait !-, il était difficile de se préoccuper de tous. Elle lui sourit lorsqu’il lui demanda si elle aimait le champagne, bien sûr qu’elle aimait ça. L’italien revint ensuite avec deux coupes pleines, et lui en tendit une, qu’Andrea ne refusa bien sûr pas. « Merci… Lucio, c’est bien ça ? L'Italie, ah. Sang chaud ? » Un homme –le grec sans doute- annonça qu’il n’aimait pas le champagne, ce qui surprit Aurora. Belle entrée en matière d’ailleurs, voilà qu’elle renversa son verre sur le tee shirt de Sotirios, qui rougissait d’ailleurs que la demoiselle passa une serviette sur son torse. « Je crois qu’il n’aimera définitivement pas le champagne maintenant. » Elle rit.

Dans la limousine qui l'emmenait dans la villa, Tómas s'imaginait déjà qu'il allait se liquéfier en mettant un pied dehors. Il avait quitté l'Islande une semaine auparavant et avait passé son temps à profiter de la fraîcheur de la chambre d'hôtel qu'on lui avait réservée. Il faisait 12° à Reykjavik, et beaucoup plus du double à Nice. Il avait envisagé toutes les difficultés du jeu et celle-ci semblait la moins surmontable. Il se sentait tout simplement mourir dans le costard qu'on lui avait demandé de porter. Par chance, son capital sueur était quasiment inexistant. Il adressait de temps à autre des sourires à l'anglaise stressée qui occupait le siège d'à côté. Elle devait s'imaginer qu'il était anxieux à l'idée d'entrer dans le jeu. Mais pas du tout, il était parfaitement calme et confiant. Simplement, il ignorait s'il allait survivre à la température ambiante.

Ses premiers pas dans le jardin confirmèrent ce qu'il s'était de suite imaginé : la villa était pensée pour que les couples se forment au plus vite.

- Je suis Tómas, le volcan Eyjafjöll, c'était mon idée.

Oui, rien de tel pour se mettre tous les européens à dos dés son entrée, mais Tómas espérait qu'ils étaient tous assez intelligents pour comprendre qu'il ne savait pas comment déclencher l'éruption d'un volcan, et qu'il plaisantait. Tómas salua tous les candidats présents d'une simple poignée de main avant de se débarrasser de sa veste, enfin. Il attrapa une coupe de champagne et se contenta de boire le sourire aux lèvres alors qu'il observait tour à tour les candidats qui prenaient la parole, à la recherche de ses futurs alliés. Il allait s'éclater.

« Comment peux-tu ne pas aimer le champagne ? C'est vrai quoi, cette boisson est tellement... » Soto porta aussitôt son attention sur la candidate qui venait de lui adresser la parole. « Bah euuuh .. » Il n’eut pourtant pas le temps de terminer sa phrase que son tee shirt mickey se trouva souillé par du champagne. Elle s’empressa – devant sa bêtise – de nettoyer son tee shirt. Soto se mit alors immédiatement à rougir, comme le témoin de veille d’un ordinateur. Là, il y avait contact et ce n’était pas du tout naturel pour le geek qu’il était. Secouant la tête, il posa ses deux bras sur les épaules de la candidate et la repoussa légèrement, reprenant ainsi ses droits sur son espace vitale. « Non mais euh .. » balbutia t-il. Il avala sa salive. « Non non mais c’est bon. Stop. Pas d’problème. » Fit-il, contrôlant enfin sa gène. Puis son regard descendit sur son tee shirt, une moue attristée. C’était son préféré. Finalement, il releva les yeux vers la jeune femme, la teinte toujours rouge. « Tu crois qu’il est foutu ? » Soto semblait complètement ailleurs. En tout cas, bien loin de la fête qui s’annonçait..

Les deux coupes pleines de champagne, je retournais auprès d’Andrea, qui avait toujours le même sourire béat aux lèvres. Je lui en tendis une, tout en portant la mienne à mes lèvres, goutant enfin la saveur pétillante du champagne. Il n’était pas dégueulasse, c’était déjà ça. « Merci… Lucio, c’est bien ça ? L'Italie, ah. Sang chaud ? » Je lui adressais un sourire. Simple mais efficace. « Si. Lucio, c’est ça. Sang chaud ? Bien sur que oui. Un italien qui n’a pas le sang chaud, n’est pas un italien pur souche. » Je me mis à rire alors que le grec essayait de se dépatouiller avec ma compagne de jeu, du moins celle avec qui j’avais fait mon entrée. D’ailleurs, quelle idée de mettre un tee shirt mickey pour un pareil jeu. Je reportais ensuite mon attention sur Andrea. « On dis que les espagnols sont super accueillant. J’espère que tu ne déroges pas à la règle. » Accueillant dans tout les sens du terme ou bien ? Ma pensée m’amusa un instant. Puis, je repris une gorgée de champagne. « Franchement, c’est bien chouette ici. Je sens que je vais m’éclater comme un petit fou. » L’islandais ensuite débarqua et prononça un truc incompréhensible. Comme si, un volcan pouvait avoir un nom aussi compliqué. « Ah oui, celui qui a fait chier la moitié du monde, non ? » lançai-je à Tómas, brute de décoffrage. En même temps, c’était qu’une simple vérité. Un putain de volcan pour une merde pareille. Et en plus, il en était fier.

Tómas regardait le pauvre grec perdre tous ses moyens, l'air amusé. Le pauvre avait l'air totalement perdu et peu habitué à se faire toucher par une femme. Comme tous les castings, celui-ci n'échappait pas à la règle, il paraissait regrouper tous les stéréotypes possibles. Il n'arrivait cependant pas encore à distinguer qui était l'homo du casting. Peut-être l'un des futurs arrivants. Mais sûrement pas le beau gosse italien qui venait de lui adresser la parole. Tómas ne le connaissait même pas mais savait déjà qu'il était le cliché italien par excellence, à l'entendre parler à l'espagnole. Rien de pire pour représenter son pays et se faire vite détester, mais bon, certaines filles ne semblaient pas franchement intelligentes au premier regard - prenez pas exemple Barbie ou peu importe son nom - et s'arrêteraient sans aucun doute sur son physique parfait. De toute évidence, Tómas allait devoir lutter pour garder sa place. Son sourire amusé ne disparut pas à la remarque de Lucio, au contraire. Tant mieux si son pays avait fait chier une partie du monde. Au moins, maintenant, les gens savaient où se trouver sa merveilleuse île.

- Celui-là même. Mais il a juste condamné quelques personnes à passer des vacances à l'aéroport. J'en connais un autre qui rasé plusieurs villes italiennes fut un temps. Le mien est quand même beaucoup plus sympathique et amusant.

Bon, parler d'histoire ne servait à rien. Tómas était de toute façon convaincu que son adversaire ignorait à quel volcan italien il faisait référence. Peu importait, il ne s'attendait pas à avoir des conversations intelligentes ici.

- Quelqu'un a une idée de pourquoi les autres rentreront au prochain prime ? Ca sent l'arnaque.

Andrea porta à ses lèvres la coupe de champagne pour en boire une gorgée, la discussion semblait lancée avec Lucio. D’autres ‘couples’ se formaient aussi, ici et là. La française avec un certain Aaron par exemple, ou encore l’argentine avec ce pauvre grec, qui n’avait rien demandé à personne, et qui ne savait toujours pas pourquoi il avait accepté de venir, mais pour qui la soirée commençait plutôt mal. Andrea reporta son attention sur Lucio, après avoir regardé le grec rougir et parler à Aurora. « Tiens, j’aurais dit la même chose des espagnols justement.» Elle rit. Lucio le fit ensuite, mais plutôt pour se moquer du pauvre grec. « Pourquoi j’y dérogerais ? Oui moi aussi, reste à voir si les candidats sont du genre casse couilles ou sympa. Et c’est le détail qui a toute son importance.» Elle rit à nouveau puis but à nouveau une gorgée de champagne, alors que Tomas, l’islandais visiblement, prit la parole et se présenta. Elle allait retorquer à sa plaisanterie, lorsque Lucio s’en chargea. Sans attendre, l’islandais usa de sa répartie. Pas mal ré envoyé, il fallait l’avouer. Il posa ensuite une question concernant l’annonce du Maître du Jeu. « Non, absolument pas. J’aurais plutôt dit que c’est sadique de la part de la production de séquestrer deux pauvres candidats dans une chambre d’hôtel. »

« Tiens, j’aurais dit la même chose des espagnols justement.» Je me mis à mon tour à rire. C’est vrai que les espagnols et les italiens n’étaient pas si différents au fond. Je n’avais jamais visité l’Espagne pourtant c’était bien un pays qui me tentait. L’émission était par ailleurs un bon moyen de me faire une idée sur chaque pays représentés. Bon comme mauvais. « Pourquoi j’y dérogerais ? Oui moi aussi, reste à voir si les candidats sont du genre casse couilles ou sympa. Et c’est le détail qui a toute son importance.» Ca avait le mérite d’être franc. « Les casses couilles, il y en a toujours. » répondis-je, entre deux pouffements. Il ne restait maintenant plus qu’à voir qui serait les casses couilles et les sympa. J’en profitais d’ailleurs pour refaire un tour d’ensemble puisque tout les candidats étaient maintenant présents. II était difficile de savoir qui était plus sympa et qui ne l’était pas. Après tout, moi-même j’entrais dans les deux catégories. Casse couille, oui je l’étais lorsqu’on me cherchait les poux. Sympa, je pouvais l’être aussi, du moins à ma manière. « Mais l’Italie et l’Espagne sont censés bien s’entendre non ? A voir, si tu me places dans les casses couilles ou les sympa. » Je lui fis un clin d’œil puis l’islandais la ramena, rétorquant que mon Vésuve chérie avait enseveli Pompéi. « En même temps, faut être con pour bâtir une ville au pied d’un volcan. » Bah quoi ? La conversation se tourna ensuite sur les deux candidats qui allaient entrer la semaine prochaine. Tomas avait l’air de croire à une ruse de la production. J’écoutai Andrea lui répondre puis je pris la parole à mon tour. « Aucune idée non plus. Mais oui, ca sent mauvais ce genre de chose. »

Spoiler:

Le grand soir était enfin arrivé. Tout le monde avait attendu ce moment depuis si longtemps que l'impatience et l'excitation se faisaient ressentir à des kilomètres à la ronde. Et Erica ne manquait pas à la règle. La belle Australienne venait de loin en plus, et je peux vous affirmer que le décalage horaire n'est pas la meilleure chose au monde, surtout quand on doit tenir ensuite toute la soirée - voire toute la nuit. Mais Rikki était habituée à tenir, grande amatrice de fêtes qu'elle était. Elle n'avait donc absolument pas peur de ne pas tenir le coup. Elle était tellement excitée à l'idée de passer dans une émission de télé-réalité, surtout en France. Un pays qu'elle connaissait assez bien puisqu'elle avait déjà passé des vacances là-bas, d'où le fait qu'elle parle français. Des membres de sa famille vivaient en France, donc c'est sans difficulté qu'elle employait des mots autres que les basiques. Elle ne tenait pas en place, et une fois arrivée dans la limousine son coeur battait plus fort qu'à la normale. Il faisait affreusement chaud, et encore plus étant donné que la jeune blondinette était impatiente et un peu stressée. Elle avait toujours rêvé de faire ce genre d'émission. Elle essayait de transpirer le moins possible, s'éloignant un peu du siège en cuir qui bouillait dans son dos. L'Australienne portait une superbe petite robe noire avec de légers collants noirs également et des chaussures avec de petits talons. Ses cheveux n'étaient ni très lisses ni bouclés, juste bombés. A vrai dire, ils étaient plus lisses mais la chaleur a voulu qu'ils ne le soient plus - ce qui ne la rendait pas moche pour autant. Elle regarda ensuite le jeune homme qui se trouvait avec elle dans la limousine. Elle sourit pour détendre l'atmosphère, car il avait l'air plutôt tendu. Ils sortirent ensuite de la limousine comme on leur demanda de le faire. Ils se firent directement photographiés, et Rikki prit la pose quelques secondes - ayons l'air professionnel ! Ils se dirigèrent ensuite vers le sas et le jeune homme ferma la porte. D'ailleurs il se présenta en premier. Aaron, tout droit venu des Etats-Unis. Erica se présenta à son tour, et son accent australien fit tout de suite comprendre d'où elle venait. D'ailleurs, il lui fit remarquer, ce à quoi elle sourit. La porte s'ouvrit ensuite et les deux jeunes gens se dirigèrent vers la villa, mais d'abord vers le jardin. Erica s'arrêta un instant, n'en croyant presque pas ses yeux. Cet endroit était merveilleux. Elle ne put dire un mot, restant bouche bée. Elle se dirigea ensuite vers le petit groupe qui s'était formé, se présentant pour faire connaissance. Elle écouta ensuite ce que les autres disaient, observa ce qu'il se passait, sans dire un mot. C'était d'ailleurs plutôt amusant.

Spoiler:

L'arrivée tonitruante de Barbarella choqua tout le monde. En même temps, avec un nom pareil et un physique pareil, on ne passe pas inaperçu. Fallait bien une exubérante dans le groupe et vu les sourires crispés d'ensemble, ça ne pouvait que faire du bien à l'ambiance. Bref la non-travlo étouffe sur place la française et j'assiste à la scène bras croisés, un sourire moqueur aux lèvres. Elles s'échangent quelques formalités et j'observe de loin les autres candidats arriver. Mais le mot magique me fit immédiatement replonger dans la conversation.

Champagne ! Quelle bonne idée. Quoi de mieux que de décoincer tout ce beau monde avec une pincée d'alcool ? J'adhère au projet en profitant du refus du grec. "Je prends sa part" Dis-je en plongeant deux flutes sous la bouteille. Je souris au brun qui n'avait pas l'air à sa place pour lui faire comprendre que j'allais vite le mettre en confiance. Avec Aaron, personne ne reste dans son coin. J'accueille mes deux verres désormais remplis et en confie un à la personne la plus proche de moi, la petite Jazzy. Notre Barbie nationale revient à nos côtés et me questionne sur ma nationalité. Je reste muet, soulevant simplement la manche de mon bras droit. Mon tatouage Los Angeles l'enthousiasmait. "J'aime bien l'auto-bronzant aussi, comme tu peux le voir" Lui dis-je en référence à sa question de tout à l'heure. Notre conversation se voit coupée par le premier incident du jeu. Je m'amuse une nouvelle fois de la réaction étrange du jeune homme et regarde Jazzy en grossissant les yeux. Premier regard complice. Je m'approche alors de Mickey Man et pose ma main sur son épaule. "C'est bon, t'inquiètes pas on va t'en trouver un autre de t-shirt Mickey, je suis sur qu'il y en a plein le dressing..." Je lui fais un petit clin d'oeil pour qu'il saisisse la subtilité de mon humour et finit tranquillement ma flute. Pendant qu'une conversation j'en suis sur passionnante sur des volcans se dessine, j'appelle du regard la française à me rejoindre, histoire de visiter le reste de la villa.

Rory continuait de frotter le tee shirt avec énergie lorsque Soto l'arrêta, la tête toute rouge. Waw, il est coincé à ce point alors ? Elle abandonna la serviette sur la table et plaça une mèche de ses cheveux derrière son oreille gauche, gênée de la situation. A peine arrivée dans la maison, et elle est déjà maladroite. Ca promet! C'est en analysant un peu plus le haut du jeune homme qu'elle se rendit compte que c'est un tee-shirt Mickey. Outch. Elle n'en a pas vue depuis la primaire. Cependant, Aurora s'attendrit lorsqu'elle remarqua la moue triste de Sotirios. Apparemment, il y tient à ce tee shirt. Et elle l'a ruiné. En même temps, il parait assez vieux et le dessin de la petite souris commence à s'effacer. Disons qu'elle a terminé le travail au champagne. Elle se rongea un ongle, par nervosité. Annoncer à Soto que son tee shirt Mickey est fichu, c'est comme annoncer à un gosse que son poisson rouge est mort. Dans ses moments là, Rory est bien contente de ne pas avoir d'enfant. Le regard du jeune homme s'attardait sur son visage à elle, attendant une réponse avec beaucoup d'espoir. On aurait dit Simba qui découvre son père mort dans le roi lion. Ne souhaitant pas faire plus de peine que ça, elle se décoinça d'un coup, afficha un grand sourire sur son visage en prenant une posture du genre j'essaie-de-paraitre-décontractée.

- NOOOON, nooon, bien sur que non , il n'est pas fichu voyons, ce n'est que du champagne! Un petit lavage en machine et Mickey sera en pleine forme!

Oui bon, j'avoue, parler à un garçon de 19 ans comme à un enfant, c'est très bizarre. Aaron vint ensuite taquiner le pauvre Soto. Aurora le regarda avec de grands yeux et lui donna un petit coup dans les côtes.

A peine rentrée, déjà assaillie (aa). Une certaine Jazzy commençait à titiller Miss Barbarella. Prenant ça pour dde l'humour, la brune répondit:

"Ahahah, en voilà déjà une avec un humour douteux." Barbarella lança un regard "my love don't cost a thing" à la jolie Jazzy, pas vraiment sûr si son humour sarcastique avait pour but de faire passer la brunette pour une véritable cruche. Le temps nous le dira.

Pour être honnête, Barbarella était un peu déçue des habitants présents dan s la maison. L'ambiance était un peu merdique, tellement qu'un jeune homme assez mignon -graouu- demanda du Coca. You're kidding, right?

"Du coca? Hmmm pourquoi pas, après on va fêter notre anniversaire à Burger King et on finira la journée avec un clown qui fera des sculptures en ballons!" Barbarella afficha un large sourire. La belle voulait faire de l'humour, ce n'était en aucun cas de la moquerie. Quoique. La brune aux jambes infinis tapota l'épaule du grec, histoire de lui faire comprendre qu'elle plaisantait. Par contre, elle en put s'empêcher d'exploser de rire lorsqu' Aurora, une latin bien balancée, versa son verre sur le T-shirt Mickey du beau Grec. c'est toujours avec le même humour que la brune dit: "Wooow, chérie, c'est le mec qui doit t'en mettre partout normalement." Barbarella explosa de rire. Il fallait s'attendre à avoir des allusions perverses de partout, ça c'est sûr.

Puis vînt l'annonce du Maître du jeu.

"Ouuuh, je la chaire fraîche? J'espère que ce seront pas deux gros machos qui pensent qu'avec leur pénis." La belle fît mine de réfléchir et reprit: "Hmm, à voir, un Marie couche toi là version mâle, ça pourrait pas nous tuer."

C'est alors qu'un jeune homme vînt à sa rencontre. Grand, brun, bien taillé, il s'appellait Aaron et i était... Américain!

"Oh mygoood, un compatriote!" Barbarella s'empressa de faire une accolade à l'Américain. "Tu viens d'où? Moi de Californie, Laguna Beach pour être plus précise. Et t'en fais pas pour l'auto bronzant, je t'enseignerait tous les secrets. "

» Prime #1